Comme beaucoup, ma vie est rythmée de bruits mécaniques, de strapontins, de visages fatigués et de retards sur la ligne. Tous les jours ou presque, je prends le train.
Le train a toujours été un terrain d’expérimentation plébiscité par les photographes de rue. Il cristallise les tensions de la vie en milieu urbain et donne à voir une honnête représentation des rapports sociaux.
Entre exaspération, complicité, solidarité, indifférence et détente, le train est un incontournable de la vie en communauté, un inévitable espace partagé. Nous n’avons d’autre choix que de composer avec et d’y trouver un terrain d’entente.
Loan Lamoureux