Aux pointes du monde tu noies Cybèle,
Et en mer encore, j’abhorre ton étreinte luxuriante.
Au loin tu files les soleils levant,
par la traîne des crépuscules.
Incontournable serpent de ciel et terre,
reptile concentrique sans début ni fin,
ton fil quotidien me revient chaque matin,
passant mes fers sans les défaire.
Tous les matins tu m’éveilles,
les soirs tu m’endors,
et de tes baisers encore,
je garde les sommeils.
Geo M